Les peurs et les blocages

Pour certaines personnes il y a des blocages au développement de leurs capacités extra-sensorielles

Dans tous les cas, ce sont leurs peurs. Nous avons tendance pour nous sentir en sécurité de vouloir tout contrôler, l’être humain ressent de la peur ou de l’appréhension pour ce qui lui est inconnu c’est comme un automatisme de survie.

Notre cerveau nous fait croire que si nous contrôlons la situation nous sommes en sécurité. Mais en agissant comme cela nous n’avons pas accès au lâcher prise, ni au libre arbitre.

Souvent la peur nous amène à envisager l’avenir de façon négative. Ce comportement vient des mémoires que nous portons de nos vies antérieures, de notre éducation, du transgénérationel. Notre mental nous envoie un message d’alerte pour nous prévenir d’un éventuel danger qui en règle générale n’arrivera pas.

La peur peut aussi venir de blocages émotionnels qui proviennent dans la plupart des cas de notre enfance (les 5 blessures de l’âme). Ce sont des émotions que nous avons ressenties mais que nous n’avons pas exprimées ni évacuées. C’est ce que nous appelons « l’enfant intérieur »

Quelles sont les peurs spécifiques ?

Toutes les peurs que nous avons sont personnelles et uniques en fonction de ce que nous avons vécu ou de ce que nous devons vivre.

Il existe 2 sortes de peurs

Ce que l’on appelle la peur alerte celle que notre cerveau nous fait ressentir pour nous prévenir d’un danger.

Et la peur salutaire qui nous signale un blocage en nous. Cette peur nous permet de prendre conscience d’un blocage émotionnel ce qui nous permet de pouvoir travailler dessus afin de s’en libérer.

Ce sont ces 2 peurs qui nous amène à vouloir ne pas perdre le contrôle.

Il est nécessaire de lâcher le contrôle et de ne pas fuir mais au contraire de prendre conscience pleinement de cette peur pour pouvoir anticiper un éventuel danger et ainsi « vaincre » l’origine de cette peur.

En fait, il faut considérer ces 2 peurs comme étant bénéfiques puisque l’une nous dit « libère-toi » et l’autre « protège toi ».

La peur alerte nous prévient d’un danger, il faut donc prendre les dispositions nécessaires pour s’en protéger.

Par contre, la peur salutaire nous demande de travailler sur nos blocages émotionnels, il est donc très important de la prendre en cause.

Deux attitudes par rapport à cette peur :

La personne ne va pas s’inscrire à un stage spirituel tout simplement parce qu’elle a peur de ne pas être réceptive ou pire encore peur du jugement des autres. Elle va adopter le comportement du fuyant (comportement de la blessure du rejet). Son mental l’amène à penser qu’elle n’y arrivera pas. Elle va douter de ses capacités et va donc ressentir la peur de participer à cet atelier.

La 2^ème attitude est de contrôler tout ce qui se passe dans cet atelier ? La peur du lâcher prise. Elle va imaginer ce qu’elle doit voir, entendre ou ressentir lors des exercices. Elle va donc laisser son mental agir ce qui va bloquer la bonne circulation de ses énergies et l’empêcher de communiquer réellement avec les mondes divins.

La peur la plus répandue est celle d’être rejetée. Que les gens nous jugent perchés, coupé de leur réalité, étranges, bizarres. Mais aussi d’être comme déconnecté de la vie actuelle, être en marge de la société de la normalité peut faire peur

Pour d’autres ce peut-être la peur de découvrir qui ils sont vraiment, leur chemin de vie, les informations sur notre passé (les mémoires de ce que nous avons vécus enfant et que notre inconscient nous cache pour nous éviter de souffrir, d’être confronté à ce que l’on appelle l’amnésie traumatique, nos dettes karmiques, notre hérédité. Peur de découvrir qu’ils vont souffrir…

Il existe aussi les peurs « plus humaines »

La peur de manquer (manque d’ancrage)

La peur de se tromper (manque d’estime de soi)

La peur d’être abandonné (manque de confiance en soi)

La peur de faire du mal (manque d’amour pour soi)

Toutes ces peurs obstruent notre canal qui nous permet d’évoluer spirituellement.

Quelle que soit la nature de la peur elle est comme une racine qui s’est implantée en nous durant notre plus jeune âge.

Comment accepter une émotion ?

Quand vous ressentez une émotion, ne la laissez pas prendre toute la place et vous contrôler.

Asseyez-vous, prenez trois respirations profondes et écoutez cette émotion tout en vous posant ces questions :

Quelle émotion est-ce vraiment ? de la peur, de la colère, de la frustration, de la tristesse, de la honte ?

Quand vous avez votre réponse, essayez de comprendre pourquoi vous la ressentez, à quel moment de votre vie vous ramène-t-elle ? Evitez tout jugement sur ce que vous ressentez ou son origine.

Maintenant acceptez-la, acceptez qu’elle fasse partie de vous. Mais surtout ne vous dites pas que ce n’est pas grave, ce serait en rejeter l’importance !

Vous verrez au fil du temps que cette émotion va s’affaiblir jusqu’à ne plus vous impacter.

Le lâcher prise :

Nous sommes tous confrontés à un manque de lâcher prise.

Ce manque vient de notre manque de confiance en la vie, en les évènements et surtout en leur issue et par ricochet de notre confiance en nous.

Ce manque de confiance conduit à un besoin de tout contrôler, que ce soient les personnes qui nous entourent comme les situations que nous vivons.

Nous nous coupons de notre intuition que l’on considère comme trop dangereuse à suivre.

Nous sommes habités par des peurs, des angoisses voire de l’anxiété. Ceux sont-elles qui contrôlent notre vie, et nous n’avons-nous aucun contrôle sur elles.

En règle général cela provient des blessures de l’âme