La blessure de l’abandon
La blessure d’abandon
Sa peur : la solitude â parent du sexe opposĂ© – pĂšre
le dĂ©pendant peut ĂȘtre comparĂ© Ă un cocker
Enfant, il a manquĂ© de nourriture et de chaleur affectives, il nâa pas Ă©tĂ© soutenu dans ses attentes. La blessure dâabandon se dĂ©veloppe Ă lâintĂ©rieur de soi, de façon passive. Elle engendre une profonde tristesse indĂ©finissable et, adulte, le besoin dâĂȘtre pris en charge et au centre de lâattention, risquant de lasser Ă force de peser.
La personne souffrant de la blessure dâabandon a une grande difficultĂ© Ă fonctionner seule et a besoin que lâon sâoccupe dâelle. Elle recherche les conseils et le soutien de son entourage pour ĂȘtre au centre. Elle a tendance Ă fusionner dans les relations, Ă entrer dans les Ă©motions de lâautre, Ă Ă©couter leurs problĂšmes pour les ramener Ă elle. Dans un groupe, elle cherche Ă occuper le terrain, Ă ĂȘtre la vedette et Ă attirer lâattention, afin de ne pas laisser un espace qui risquerait dâĂȘtre occupĂ© par quelquâun dâautre. Souvent, elle en fait trop pour obtenir des compliments et se rassurer sur sa valeur. Pour gagner du soutien, elle sâapitoie sur son sort et peut provoquer des drames pour faire pitiĂ© (elle parle de malchance) ou se rendre indispensable. Elle souffrance du manque loin de lâautre. La solitude la terrifie car elle sâapparente Ă ses yeux au dĂ©sert de lâabandon et le pousse au dĂ©couragement, (« à quoi bon ? »), Ă lâabandon de ses projets (et des autres quand il trouve plus offrant ?). Elle souffre dâune tristesse profonde sans savoir pourquoi, et peut pleurer beaucoup lorsquâelle est seule. Son humeur varie dâun jour Ă lâautre. Devant une personne en colĂšre de lâautre, elle sâĂ©crase et a peur. Vieillir lâangoisse car elle redoute de se retrouver seule et il peut prĂ©fĂ©rer endurer une situation pĂ©nible plutĂŽt de se confronter Ă ce risque.
Les caractéristiques émotionnelles
En veut toujours plus, nâest jamais rassasiĂ©
La problématique principale est le manque et tout ce qui tourne autour de ça
Le cocker, ayant souffert de lâabandon, nâa en fait quâune peur : quâon lâabandonne de nouveau.
Soit il sâaccroche Ă tout prix, au risque dâengendrer un tel agacement que la personne en dace va chercher Ă se dĂ©barrasser de lui dĂšs que possible
Soit câest lui qui partira avant que lâon ne le quitte.
Dans les 2 cas, le cocker a beaucoup de mal Ă reconnaĂźtre quâil est Ă lâorigine de son propre malheur, il se plaindra encore et encore : je nâai pas de chance, dĂšs que jâaime quelquâun, il mâabandonne.
Certains cockers demandent sans arrĂȘt car ils veulent toujours plus.
Pourtant, cette blessure en conduit dâautres Ă ne jamais demander, ç la fois par crainte dâessuyer un refus et par dĂ©sir que lâautre devine son besoin, comme une mĂšre pourrait deviner les besoins de son bĂ©bĂ©.
Ainsi, le cocker a une vĂ©ritable difficultĂ© Ă verbaliser sa demande (dâaide ou autre).
Il a expĂ©rimentĂ© de nombreuses dĂ©ceptions et Ă lâimpression de ne rien valoir.
Sâil ose demander (le non Ă©tant pour lui un risque trop grand), il prend la rĂ©ponse personnellement (ce nâest pas Ă la demande quâon dit non câest au cocker)
Le cocker se goinfre de tout ce quâil peut, pour combler ce vide intĂ©rieur insupportable.
Il peut ĂȘtre addict (nourriture, cigarette, alcool, affection, amour)
Le cocker se sent tellement coupable inconsciemment de lâabandon vĂ©cu
Ă©tant petit, quâil a toujours besoin dâassurance
Il a un grand manque de confiance en lui
Il peut devenir dépressif
Il se plaint souvent et attend beaucoup des autres.
Cela crĂ©Ă© des adultes extrĂȘmement dĂ©pendants de leur conjoint, de leur collĂšgue, amis etcâŠ
Du coup il a tendance à « suivre comme un petit chien »